Les derniers articles sur Cinésthésies

Le Voyage à Tokyo (Yasujirô Ozu, 1953)

“ Le Voyage à Tokyo reste l'une des plus pures expressions du cinéma de Yasujirô Ozu, l'un des grands maîtres du cinéma japonais ”

Publié par Marc Fairbrother le 11 juillet 2013 dans Autopsies

Le Voyage à Tokyo (Tôkyô monogatari)
un film de Yasujirô Ozu (1953)

D’apparence limpide, d’aucuns diront naïf, les films de Yasujirô Ozu se révèlent après-coup d’une surprenante complexité, le style systématisé qui en soutient la narration proposant aux spectateurs un ensemble d’images et de signes qui se refuse …

Les Huit vertus bafouées (Teruo Ishii, 1973)

“ Les Huit vertus bafouées représente le cinéma d’exploitation nippon à son apogée : ultra-violent, désabusé et d’une audace visuelle hors du commun ”

Publié par Marc Fairbrother le 2 juillet 2013 dans Autopsies

Le rônin, ce samouraï sans maître, fût associé à la pensée nihiliste peu après son introduction au cinéma. Son sort consciemment lié à la damnation par son reniement du système féodal japonais et de l’hypocrisie du bushidô le menait en effet à errer, du moins aux yeux de ses semblables, …

Sex and Fury (Norifumi Suzuki, 1973)

“ Sex and Fury nous offre un démentiel bain de sang qui oscille entre le pur divertissement et une vertigineuse modernité formelle ”

Publié par Marc Fairbrother le 26 juin 2013 dans Autopsies

Sex and Fury (Furyô anego den: Inoshika Ochô)
un film de Norifumi Suzuki (1973)

Si déviance cinématographique, femmes voluptueuses et culture japonaise sont au cœur de vos préoccupations quotidiennes, sachez que Norifumi Suzuki a réalisé pour vous le film idéal. En 1973, alors que la Toei, la Nikkatsu …

Le Fils unique (Yasujiro Ozu, 1936)

“ Tout ce qui participera à la mise en scène si particulière d'Ozu se trouve déjà rassemblé dans son premier film parlant, Le Fils unique ”

Publié par Marc Fairbrother le 20 juin 2013 dans Nouvelles du front

Le Fils unique (Hitori musuko)
un film de Yasujiro Ozu (1936)

Entre le tremblement de terre meurtrier de 1923, les bombardements qui frappèrent au long de la guerre les grandes villes de l’archipel, la destruction des œuvres jugées dangereuses sous l’occupation des forces alliées et la mégarde des …

Blind Woman’s Curse (Teruo Ishii, 1970)

“ Blind Woman's Curse enchantera avec son enchaînement fiévreux d'instants de pure bizarrerie horrifique tout spectateur doté d'une forte curiosité pour l'insolite ”

Publié par Marc Fairbrother le 18 juin 2013 dans Autopsies

Blind Woman’s Curse (Kaidan nobori ryu)
un film de Teruo Ishii (1970)

Capable de mettre en images certaines idées des plus scabreuses qui lui valurent une réputation de provocateur invétéré, Teruo Ishii était avant tout un esthète particulièrement extravagant et inventif. Evoluant sans vergogne ni respect des codes …

Lady Snowblood (Toshiya Fujita, 1973)

“ S'ouvrant et se concluant sur des cris de douleur et de rage, Lady Snowbood offre une réflexion limpide sur la vengeance comme expression vaine de la colère ”

Publié par Marc Fairbrother le 14 juin 2013 dans Autopsies

Au cours des années 1960, face à l’invasion télévisuelle des foyers japonais, l’industrie cinématographique dût redoubler d’imagination pour lutter contre la désertion des salles obscures. Les studios firent confiance, en un premier temps, aux enfants terribles de la nouvelle vague. Enchaînant les films sulfureux et bon-marché dans lesquels apparaissaient en …