Cinéma

Le Maître des illusions (Clive Barker, 1995)

“ Dernière réalisation en date de Clive Barker, Le Maître des illusions est tiraillé entre la fascination de son auteur pour l'imaginaire et le pessimisme que semble lui inspirer un monde ravagé par une soif, tristement humaine, de destruction ”

Publié par Marc Fairbrother le 25 janvier 2016

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La frontière ténue entre le réel et l’imaginaire, ou plus précisément sa constante perméabilité, joue un rôle prépondérant dans l’œuvre littéraire et cinématographique de Clive Barker. Des cénobites de Hellraiser au tout aussi démoniaque Candyman du terrifiant chef d’œuvre de Bernard Rose, la moindre manifestation des peurs et désirs de …

Candyman (Bernard Rose, 1992)

“ Né de l'imagination des créateurs visionnaires de Hellraiser et Paperhouse, Candyman s'avère à la hauteur de nos plus impossibles attentes : un film dont l'intelligence et l'inventivité rivalisent avec le profond sentiment d'horreur qu'il nous inspire ”

Publié par Marc Fairbrother le 2 janvier 2016

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Il n’y a rien d’aussi facile au cinéma que d’éveiller la peur du spectateur. Mais l’horreur véritable, celle où l’œuvre d’un H. P. Lovecraft ou d’un John Carpenter puise ses plus vertigineuses ténèbres, reste avant tout une affaire d’idées. Le genre d’idées dont regorge justement Candyman, libre adaptation par …

La Nuit des maléfices (Piers Haggard, 1971)

“ Œuvre fondamentale du cinéma fantastique anglais, La Nuit des maléfices regorge de forces primitives et d'ancestrales superstitions qui alimentent une horreur cosmique dotée d'une terrifiante énergie vitale ”

Publié par Marc Fairbrother le 27 septembre 2015

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La Nuit des maléfices : un titre qui vous est peut-être moins familier que Le grand inquisiteur (Michael Reeves, 1968) ou The Wicker Man (Robin Hardy, 1973), deux films auxquels on le compare souvent, mais derrière lequel se tapit une œuvre fondamentale du cinéma fantastique anglais. Quatre-vingt-dix minutes d’une ambiance …

Halloween III : Le Sang du sorcier (Tommy Lee Wallace, 1982)

“ John Carpenter nous fait oublier l'iconique Michael Myers le temps d'imposer de nouvelles formes à l'horreur, à la croisée de ses influences et des angoisses suscitées par un monde où désirs et croyances se vident irréparablement de leur substance ”

Publié par Marc Fairbrother le 9 août 2015

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Oubliez la banlieue familière de Haddonfield où l’ombre de Michael Myers rodait au détour d’une paisible rue pavillonnaire, guettant en silence l’arrivée de ses prochaines victimes. Avec Halloween III : Le Sang du sorcier, John Carpenter amorçait une tournure radicale dans cette franchise qui, dès son premier opus, l’avait …

The Stone Tape (Peter Sasdy, 1972)

“ Inspiration majeure du terrifiant Prince des ténèbres de Carpenter, The Stone Tape est l'un des films d'horreur les plus audacieux jamais produits pour la télévision et l'une des œuvres maîtresses de Nigel Kneale, pionnier de la science-fiction anglaise ”

Publié par Marc Fairbrother le 17 juillet 2015

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Tard dans la soirée du 25 décembre 1972, les quelques deux millions et demi de spectateurs réunis devant la BBC avaient la chance de découvrir l’une des fictions les plus terrifiantes et audacieuses jamais produites pour la télévision. Pour qui s’est résigné aux sempiternelles redifs du Père Noël est une

Les Loups (Hideo Gosha, 1971)

“ Lancinante méditation d'un homme conscient d'appartenir au passé, Les Loups permet à Hideo Gosha de ressasser sa vision désabusée d'un Japon trahissant l'un après l'autre ses plus nobles traditions dans une folle course vers la répugnante modernité ”

Publié par Marc Fairbrother le 28 juin 2015

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Mon esprit – complice peu recommandable dans le meilleur des cas, je vous le concède – s’est toujours obstiné à rapprocher Hideo Gosha du chanbara. C’est la brèche, après tout, que ce réalisateur trop méconnu emprunta pour se faire une place dans le monde du cinéma en acceptant l’invitation …