Cinéma | Nouvelles du front
Paris International Fantastic Film Festival 2012
16 – 25 novembre
Primo, si cet article arrive quelque peu tardivement, veuillez m’en excuser. Le PIFFF 2012, qui se tient au Gaumont Opéra Capucines du 16 au 25 novembre, s’est en effet lancé vendredi dernier avec, en guise d’ouverture, John Dies at the End ; hilarant nouveau délire du grand Don Coscarelli (Phantasm, Bubba Ho-Tep). Il vous reste néanmoins une semaine pour éplucher la programmation à la recherche d’une ou deux projections intéressantes. Si elle est peut-être moins riche que celle proposée par L’Etrange festival il y a de ça un mois, parmi les 27 films en et hors compétition plus les deux séances consacrées aux courts-métrages (français et internationaux), il y a sans doute de quoi combler les attentes des amateurs de cinéma de genre les plus exigeants. Hier soir, on pouvait par exemple assister à la projection de Quatre mouches de velours gris, troisième giallo de Dario Argento, dans une version restaurée inédite (qui débarque bientôt en DVD chez Wild Side). Restent encore de nombreux classiques (Bad Taste de Peter Jackson en 35mm) et nouveautés (Silent Hill : Revelation 3D) à dévorer des yeux ainsi qu’une nuit consacrée à l’incontournable œuvre de Clive Barker où l’on goûtera à l’angoissant plaisir d’enchainer les horrifiques Nightbreed : The Cabal Cut, les deux premiers volets de Hellraiser et, enfin, Candyman. Le festival ne bénéficiant d’aucun soutien public, essayez donc d’assister à au moins une séance si vous voulez que l’initiative, qui n’en est qu’à sa deuxième édition, se poursuive. Ce genre d’événement offre aux spectateurs une rare occasion de découvrir en salles et sur grand écran des films qu’une distribution frileuse préfère aujourd’hui réserver au marché du DVD. En soutenant le PIFFF, vous leur montrerez à quel point ils ont tort.