Articles liés au mot-clef “ Cinéma américain ”

Les Mains d’Orlac (Karl Freund, 1935)

“ Réponse aux monster movies de la Universal, Les Mains d'Orlac est une œuvre bâtarde et unique qui conjugue l'hystérie du cinéma d'exploitation à une poésie expressionniste et désespérée ”

Publié par Marc Fairbrother le 15 février 2015 dans Autopsies

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Les Mains d’Orlac est sans doute l’un des films d’horreur les plus rocambolesques et hybrides qu’ait produit Hollywood au cours des années 1930. Pour une période qui voyait converger certains des plus talentueux cinéastes mondiaux vers la côte ouest américaine pour accoucher, entre autres merveilles, du premier âge d’or du …

Hangover Square (John Brahm, 1945)

“ Porté par un Laird Cregar habité par la fragilité de son personnage, Hangover Square est une immersion dans l'esprit tourmenté d'un homme coupable, malgré lui, des pires actes de barbarie ”

Publié par Marc Fairbrother le 29 janvier 2015 dans La Crypte

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Un an après l’adaptation de Hantise (George Cukor, 1944) et peu avant celle de La Corde (Alfred Hitchcock, 1948), ce fut au tour d’un autre récit de Patrick Hamilton, son roman Hangover Square, de se voir porter avec succès à l’écran. Sous ses faux airs de film noir teinté …

Dillinger (John Milius, 1973)

“ Ultra violent, touchant par instants au sublime, le premier film de John Milius résonne aujourd'hui comme le manifeste d'un cinéaste qui restera tout au long de sa carrière farouchement attaché à ses convictions et à la liberté de conduire sa propre réflexion ”

Publié par Marc Fairbrother le 25 janvier 2015 dans La Crypte

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Si le nom de John Milius ne vous évoque rien, il est toutefois probable que vous vous soyez déjà trouvé confronté à son œuvre. Scénariste d’Apocalypse Now (1979), bien que Coppola prendra de nombreuses libertés avec le matériau d’origine en cours de tournage, il fut l’un des grands dialoguistes …

Les Griffes de la nuit (Wes Craven, 1984)

“ Craven puise, dans les porosités entre le rêve américain et son double cauchemardesque, l'expression perfide du pessimisme qui depuis toujours hante son œuvre ”

Publié par Marc Fairbrother le 4 janvier 2015 dans Autopsies

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Les Griffes de la nuit aura certes engendré bon nombre de suites et autres ersatz sur lesquels il ne convient pas de s’attarder, il n’en demeure pas moins l’un des films d’horreur les plus inventifs d’une décennie où le cinéma bis ne manquait aucunement d’effarante créativité. Souvenons nous qu’en 1980 …

Place aux jeunes (Leo McCarey, 1937)

“ Sous ses faux-airs de mélodrame vieillot, Place aux jeunes livre une gifle cinglante et une nouvelle démonstration de l'effarante modernité du classicisme hollywoodien ”

Publié par Marc Fairbrother le 23 octobre 2014 dans La Crypte

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Si le nom de Leo McCarey ne vous évoque que La Soupe au canard, je vous engage à découvrir au plus vite ce chef d’œuvre plus proche des comédies acerbes de Billy Wilder, et de l’habileté caractéristique de l’immense cinéaste hollywoodien à retourner les situations, que des jubilatoires tartes …

Welcome to New York (Abel Ferrara, 2014)

“ Ferrara signe une œuvre chaotique qui trouve en l'âme damnée et le corps monstrueux de son principal protagoniste le reflet impitoyable d'un mal-être généralisé ”

Publié par Marc Fairbrother le 19 octobre 2014 dans Nouvelles du front

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Peu importent les circonstances, la collision entre ces deux astres hors-normes du cinéma contemporain que sont Abel Ferrara et Gérard Depardieu ne pouvait accoucher que de dévastatrices étincelles. Au fil des ans, l’acteur français comme le réalisateur américain sont devenus toujours plus imprévisibles, alimentant de leurs comportements erratiques ce cirque …